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Romy

5 janvier 2013

Romy, Alain et la piscine

Romy, Alain et la piscine :

 

Elle habitait Berlin depuis déjà 1 an. Et puis, un beau jour, elle avait reçu cet appel téléphonique d’Alain. Cette main tendue elle ne l’oublierait jamais. Elle avait saisis la chance qui s’offrait à elle, pour son propre plaisir, mais aussi, elle le reconnaissait volontiers, car elle n’avait pas résisté au plaisir de lui faire plaisir. Le geste d’Alain n’avait pas eu qu’un caractère professionnel, elle le savait. Après plusieurs années de séparation, il la rappellait à lui, c’était sans ambiguité aucune. Il était devenue une vedette en partie grâce à elle, il lui offrait désormais une seconde carrière. C’était aussi le signe et l’aveu qu’il lui conservait une part primordiale sentimentalement, qu’il pensait à elle, qu’elle comptait encore beaucoup pour lui. Si la passion amoureuse n’était plus ce qui les liait à présent, il demeurait pour toujours une nouvelle forme d’amour, platonique « mais tellement puissante ». Ils avaient grandis ensembles. Chacun conservait une place de choix dans son cœur pour l’autre. Cela n’avait jamais empêché les nouveaux amours, ils avait bien sûr été tout deux sincèrement amoureux de leurs conjoint respectifs, mais ce lien entre eux perdurerait éternellement, malgré les années et les évènements. Leur tendresse  était indestructible, et chacun reconnaissait l’extraordinaire amitié qui les liait. Au vrai, une amitié enrichie de la passion passée, de la complicité et de l’admiration présente. Ils avaient toujours été là l’un pour l’autre, prêtant leur écoute et leur attention. Elle avait été profondément ému (touché) et comblée de cet appel. Tout de suite après avoir reposé le combiné, elle était allé préparer ses affaires. Elle s’en rappelait très bien. Elle allait s’apprêter à préparer un gâteau d’anniversaire pour son mari, mais cet appel avait bouleversé ses plans. Elle était sincèrement enthousiaste à l’idée de cet été qui se préparait. Le rôle l’intéressait et lui correspondait. C’était exactement ce qu’elle attendait, ce dont elle avait besoin pour trouver un second souffle, ou plutôt un troisième. Elle avait toujours eu la capacité de rebondir, de s’adapter. Elle s’était habituée, alors qu’elle n’avait que 20 ans, à un nouveau pays, une nouvelle manière de vivre. Elle avait du assimiler le français en un temps record pour gagner sa légitimité d’actrice aux yeux de Luchino Visconti, de Paris, à ses propres yeux. Cela l’avait marqué pour toujours. Elle savait qu’elle était capable de beaucoup, que ses ressources étaient infinies et elle avait la volonté de se surpasser, d’être heureuse. Elle avait toujours voulu atteindre une forme de bonheur et de réussites absolus. Cela lui avait valu d’exceptionnels bonheurs, mais aussi des chutes. Elle était d’une sicérité remarquable et s’était toujours retrouvé désarmé face à des procédés malhonnêtes. Sa spontanéité était sans limite, elle n’avait jamais été calculatrice. Si elle pouvait paraître compliqué en car impulsive et d’humeur changeante, elle était finalement au fond quelqu’un de simple, dont le goût de l’absolu était tendue dans une unique direction : aimer, vivre et être heureuse. Elle n’y avait pas toujours réussis, mais malgré des échecs, avait toujours cru à ce bonheur futur, absolu qu’elle espérait, qu’il lui était arrivé de connaître. Elle avait, à certaines époques de sa vie, réussit à conjuguer ces trois éléments. Son mari avait apprécié le scénario, aucun obstacle ne s’était présenté face à ce tournage. Elle serait Marianne, l’amante d’un Jean-Paul indéniablement vulnérable. Elle s’était envolée pour cette France qui la rappelait. Le temps de vol lui avait paru long, elle était impatiente de retrouver cet homme qui avait marqué sa vie à jamais. Puis, elle avait aperçu la terre française par le hublot. Elle se rappelait chaque détail. Elle portait une robe sans manches, et sescheveux étaient retenus par un bandeau jaune. L’avion avait attiré. Emue, elle s’était approchée de la sortie. La porte s’était ouverte. Elle avait descendu les quelques marches qui la séparait encore d’Alain. Ils s’étaient souris touchés et heureux. Elle se souviendrait toujours de ces retrouvailles, le bonheur était total. Leur relation était apaisé pour toujours. Elle se rappellerait toujours de combien elle était alors émue, du mélange enivrant de joie, d’émotion. Alain l’avait prise dans ses bras, l’avait embrassé sur la tempe. Son sourire à elle, resplendissant, n’aurait su mentir. D’ailleurs pourquoi mentir ? Il était légitime qu’ils soient heureux de se retrouver. Ils avaient répondus à un journaliste, et s’étaient tous deux dit heureux, et émus de ces retrouvailles. Le tournage avait débuté rapidement. Elle possédait, pour la durée du tournage, une belle villa, où Harry et David viendrait bientôt la retrouver. Jacques Deray avait décidé, en raison de l’automne qui s’annonçait, de tourner le film dans l’ordre, pour éviter les faux raccords. La première scène à tourner était donc la scène de passion entre les deux protagonistes. Personne ne saurait ce qu’ils avaient ressentis dans ces moments-là. Mais les scènes étaient pour eux naturelles, agréables, ils ne faisaient que reproduire ce qu’ils avaient vécus ensemble, leur passion passé, dont le souvenir était alors très présent. Comment aurait-il pu en être autrement ? Ils avaient passé leurs journées couchés l’un sur l’autre, à s’embrasser entre le moteur et le couper, fougueux et passionnés, et à rire, à s’amuser, complices et attentifs, quand ça ne tournait pas. Il leur arrivait de s’engueuler à propos d’une scène ; car ils avaient conservés leurs caractères bien trempés. Mais tout cela n’avait été qu’épisodique, même les disputes étaient le témoin de leur parfaite complicité. Leur amour passé était une évidence, il était à l’origine, indubitablement, de ce lien unique. En raison de ce passé torride commun, les scènes étaient plus vrai que nature. Les lettres qu’elle avait envoyées pendant le tournage, à son amie Christiane Hollger, par exemple, témoignait de cet équilibre parfait, de ce sentiment de renaissance. Les années passé à Berlin avait été un véritable bonheur, mais elle était également comblée de retrouver la deuxième Romy, celle qui aimait à se trouver devant la caméra, à inventer quelqu’un. Elle avait un jour dit « ce que je préfère dans ce métier, c’est qu’on peut vraiment inventer quelqu’un ». Elle était entourée, enjouée et resplendissante sous le soleil de Saint-Tropez. Cette époque, le bonheur ressenti alors, elle s’en souviendrait toujours. C’était ce même sentiment de plénitude que celui éprouvé (ressentis) 7 ans auparavant, après la première de Dommage qu’elle soit un putain. Elle était également au côté d’Alain, et il lui semblait ce soir de 1961 comme en cet été de 1968, que dieu lui avait tout donné. Elle se rappelait l’avoir pensé, et l’avoir dit. Tout lui souriait alors. Ce bonheur total, sans ambiguïté ni angoisse, elle l’avait ressenti à d’autres époque de sa vie. Peut-être au tout début de sa carrière, quand tout était émerveillement, découvert, et aussi au côté de son second mari, quand, pendant des années, elle avait succombé au plaisir de travailler peu, de se détendre d’apprécier sans retenue le moment présent. Voir ses deux adorables enfants jouer, rire avec complicité avec son, mari, bronzer sous le soleil de Ramatuelle. Rien que d’y penser, le soleil lui revenait en pleine figure. Comme elle avait été heureuse à cette époque. Et cet été-là, bien avant, en 1968, c’était le même genre de bonheur. Elle profitait de son mari, de son tout petit garçon rieur, de sa formidable amitié avec Alain. Dans le même temps, elle retrouvait l’atmosphère feutrée et exaltante d’un tournage. Le plaisir d’être devant la caméra, de se mouvoir dans le champ de vision. 

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1 janvier 2013

Romy, 1958

Photo de Romy Schneider, vers 1958 :

romy 1958

 

30 décembre 2012

Romy, 1956

Photo de Romy Schneider, vers 1956 :

Romy 1955

 

30 décembre 2012

Romy Schneider et Horst Bucholz, 1970

Romy Schneider et Horst Bucholz, acteur allemand, en 1970 :

Romy et Horst Bucholz

30 décembre 2012

Romy Schneider, 1975

Romy Schneider vers 1975, il s'agit d'une photo à vendre sur ebay, du vendeur eyeworksldt :

Romy bocci

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30 décembre 2012

Romy, sur un petit coin de Paradis

Romy Schneider, sur le tournage du film "Un petit coin de paradis", tourné en 1956, avec pour partenaire Horst Bucholz, et sa mère Magda Schneider : 

Romy, un petit coin de paradis

30 décembre 2012

Romy Schneider, en 1959

Romy Schneider, en 1959 avec son chien :

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30 décembre 2012

Romy, à Rome en 1979

Romy Schneider, sur le tournage de "Clair de femme" en 1979, à Rome :

Romy 1979

30 décembre 2012

Boccace 70

Romy, dans le sketch de Luchino Visconti "Le travail" ( dans le film à sketch italien Boccace 70) :

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30 décembre 2012

Romy Schneider et Karlheinz Böhm

Romy Schneider en compagnie de Karlheinz Böhm, l'année 1955 :

Romy et Karleiz

Il s'agit d'une publicité allemande "Macaroni Honig"

 

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